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Articles récents

Ateliers de cuisine

19 Novembre 2020 , Rédigé par Giboin Marie-jeanne

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La Grande consoude, suite et fin

15 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Botanique

La Grande consoude, suite et fin

La Grande consoude, suite et fin

Et ces messieurs ?

Que nous disent-ils ?

Gérard Ducerf

Botaniste de terrain depuis 1979, ancien paysan éleveur-cueilleur de plantes médicinales, a développé une connaissance du terrain et des plantes qui lui a permis d’élaborer le principe de plantes bio-indicatrices pour réaliser des diagnostiques de sols. Il a mis en place des formations à destination des agriculteurs, techniciens et de toute personne désirant améliorer ses pratiques pour maintenir la vie dans ses parcelles et produire des aliments de qualité dans la compréhension et le respect de la nature dont chacun fait intimement partie.

Nous dit

  • Caractères indicateurs : engorgement des sols en eau et en matière organique archaïque des sols riches en base.
  • Cuisine : excellent comestible, crue ou cuite (plante entière). Les feuilles sont « la sole végétale » goût communiqué par les allantoïnes. Cette plante est utilisée en grande quantité dans les plats traditionnels de certains pays d’Europe centrale depuis des millénaires.
  • Sols : Les consoudes sont de bonnes fourragères, des amélioratrices de compost, on en fait des purins de traitement curatifs et préventifs. On en fait des purins spéciaux pour stimuler la vie microbienne des sols, accélérer le compostage, favoriser la cicatrisation des végétaux lors des blessures de taille par exemple ou par accident.
La Grande consoude, suite et fin

Pascal Lamour

Docteur en pharmacie, druide et compositeur, Pascal Lamour est empreint de tradition, d’ésotérisme et de spiritualité, autant que de modernisme et de technologie. Il est l’auteur de L’Herbier Secret du Druide. Son nom druidique Liamm En Hengoun signifie « lien de tradition » en breton.

Nous dit

  • De même qu’elle consolide les os ou favorise la cicatrisation, cette plante symbolise la réunion des deux parties de l’année et se trouve de ce fait en son centre, c’est-à-dire en Beltan (de l'équinoxe de printemps jusqu'au solstice d'été) La saison claire et la saison sombre ont besoin d’être assemblées afin que l’année soit en quelque sorte cicatrisée ou plutôt consolidée. Dédiée aux dieux dans son entier, l’année pourra se perpétuer. Rappelons que pour les Celtes, leur seule crainte est qu’un jour le cycle puisse cesser de se renouveler.
  • En usage externe uniquement comme hémostatique, cicatrisant. On peut utiliser la racine fraîchement râpée, à appliquer sur les brûlures, les ulcères de jambe, les foulures et les luxation.
  • Pour préparer un baume : Pour soulager les brûlures, les coups de soleil, les douleurs et les rhumatismes : 80 grammes de poudre de racine de consoude, 250 grammes d’huile de palme biologique. Ajouter la poudre à la matière grasse, chauffer à feu très doux pendant 30 minutes. Laisser reposer toute une nuit. Le lendemain, réchauffer la pâte au bain-marie puis filtrer dans une compresse fine. Conditionner et conserver à l’abri de la lumière. Étiqueter.
La Grande consoude, suite et fin

François Couplan

Ethnobotaniste, docteur ès-sciences, il est le pionnier de l’étude des plantes sauvages comestibles en Europe dont il a entrepris le recensement exhaustif voici plus de quarante ans. Des milliers de personnes ont participé aux stages de découverte de plantes qu’il organise régulièrement en France, en Suisse, en Belgique et ailleurs. Auteur de plus de soixante ouvrages sur les plantes et la nature, il collabore aussi avec de grands chefs cuisiniers à la redécouverte des saveurs oubliées.

Nous dit

  • On cultivait souvent autrefois Symphytum officinale comme plante médicinale et alimentaire. La racine de consoude est tendre et mucilagineuse. Elle a été consommée comme les salsifis par le passé, après avoir été pelée et cuite à l’eau, mais elle est fade et exige un apprêt élevé. On l’a encore consommée récemment en Bosnie. Elle est cependant riche en alcaloïdes pyrrolizidiniques et son usage tant alimentaire que médicinal est déconseillé par voie interne.
  • Les jeunes feuilles sont comestibles crues. Leur texture et leur goût sont agréables.
  • Les feuilles développées sont rudes et il vaut mieux les faire cuire. Elles ont une consistance mucilagineuse et aident à épaissir les soupes, à la façon du tapioca. On en fait de délicieux « filet » dont la saveur fine rappelle celle de la sole. Les feuilles peuvent être légèrement amères et astringentes à l’état cru.
  • On peut manger le sommet des tiges et les pétioles blanchis comme les asperges. Les feuilles de consoude étaient couramment consommées en Pologne jusqu’au début du XXème siècle. Elles le sont toujours en certaines régions de l’Italie, ainsi qu’en Bosnie. Dans les pays anglo-saxon, la plante est fréquemment cultivée comme légume.
  • Elle renfermerait de la vitamine B12 rarement présente chez les végétaux et particulièrement utile aux végétaliens.
  • Du fait de leurs alcaloïdes pyrrolizidiniques, potentiellement mortels, les feuilles de consoude sont montrées du doigt par les pharmacologues et elles sont interdites à la vente en Belgique. En fait, leur teneur en alcaloïdes est extrêmement faible et d’après les études effectuées auprès des consommateurs, leur usage alimentaire normal ne prête à aucun risque.
La Grande consoude, suite et fin

Philippe Servais

Docteur Philippe Servais, président pour la France de la Ligue médicale, homéopathique internationale.

Nous dit

  • Ce médicament (granules homéopathiques) agit essentiellement sur le tissu osseux, la membrane qui gaine l’os (le périoste), les cartilages et les tendons. Il favorise la consolidation des os, du périoste ou des tendons. Il favorise la consolidation des fractures (en particulier les fractures multiples et compliquées) en accélérant la formation du cal osseux.
  • Il est conseillé : Violentes douleurs accompagnant les traumatismes osseux. Douleurs de contusion. Douleurs rémanentes après des blessures ou des traumatismes, même anciens. Fragilité osseuse et insuffisance de formation du cal osseux (tissu permettant la consolidation d’un os fracturé).
La Grande consoude, suite et fin
La Grande consoude, suite et fin

Sources

- "L'encyclopédie des Plantes bio-indicatrices" de Gérard Ducerf au Éditions Promonature;

- "L'Herbier Secret du Druide" de Pascal Lamour aux Éditions Ouest-France.

- "Le Régal végétal" de François Couplan aux Éditions Sang de la terre.

- "Larousse de l'homéopathie" sous la direction de Philippe Servais aux Éditions Larousse.

Rappelez-vous

Ce blog n'est pas une incitation à l'automédication.

Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir. Comme les huiles essentielles, les plantes ne sont pas des produits anodins.

En cas de problème, il est indispensable de consulter un médecin ou un pharmacien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Grande consoude, suite...

13 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Botanique

Grande consoude, Consoude officinale, Symphytum officinale, famille des Boraginaceae.

Grande consoude, Consoude officinale, Symphytum officinale, famille des Boraginaceae.

Consoude vient du latin consolida, consolido, je consolide, je répare : symphytum, en grec, a le même sens.

Autant dire que cette plante jouissait, chez les anciens, d’une grande estime.

De Dioscoride (1er siècle) qui la prescrivait contre les crachements de sang et sur les hémorroïdes, à Fernel (XVIème siècle), qui en composa un sirop longtemps réputé dans les maladies de poitrine, l’hémoptysie, la phtisie, la consoude connut en effet tous les emplois des grands vulnéraires, en interne comme en externe. 

Sa gloire s’éclipsa peu à peu dans les siècles suivants et c’est seulement au début du nôtre que le médecin anglais Macalister (1912) remarqua l’excellent effet de l’infusion concentrée de racine sur des ulcères rebelles à tout traitement.

Il publia des observations qui incitèrent 2 chercheurs également anglais, Titherley et Coppin, à étudier la composition chimique de la plante. L’analyse montra un taux élevé d’allantoïne, substance épithéliogène présente dans le liquide amniotique des mammifères.

Par la suite, on y trouva du tanin, une huile essentielle, une résine, beaucoup de mucilage, etc.

Ces divers constituants font de la plante une active réparatrice des tissus, à la fois anti-hémorragique, cicatrisante et calmante.

La consoude est facilement reconnaissable lorsqu’elle est en fleurs ; cette plante robuste, vivace avec ses feuilles épaisses et plus ou moins rêches, peut atteindre 1,20 mètre.

La consoude est facilement reconnaissable lorsqu’elle est en fleurs ; cette plante robuste, vivace avec ses feuilles épaisses et plus ou moins rêches, peut atteindre 1,20 mètre.

On trouve la grande consoude au bord des rivières, des routes, les fossés. Les grosses touffes de la grande consoude aiment les sols gorgés d’eau.

Elle fleurit de mai à juillet dans les lieux humides de presque toute la France, parfois en masses. Elle est rare dans le midi. Il lui arrive d’être envahissante.

On utilise principalement la racine et comme vous avez pu le voir sur la vidéo, la consoude possède une souche épaisse et ramifiée que l’on récolte à l’automne pour les préparations et toute l’année pour l’usage immédiat.

On utilise principalement la racine et comme vous avez pu le voir sur la vidéo, la consoude possède une souche épaisse et ramifiée que l’on récolte à l’automne pour les préparations et toute l’année pour l’usage immédiat.

Les racines sont pivotantes, noires à l’extérieur et blanches à l’intérieur.

Les racines sont pivotantes, noires à l’extérieur et blanches à l’intérieur.

La tige est rameuse, ailée, à poils raides. Ses feuilles inférieures sont ovales, pétiolées, atteignant 25 cm et plus, les moyennes sessiles (sans pétiole), prolongées en aile sur la tige.

La tige est rameuse, ailée, à poils raides. Ses feuilles inférieures sont ovales, pétiolées, atteignant 25 cm et plus, les moyennes sessiles (sans pétiole), prolongées en aile sur la tige.

Les fleurs roses, violacées ou d’un blanc jaunâtre, à corolle tubuleuse d’environ 15mm, s ‘ouvrant en 5 lobes très courts, retroussés, sont réunies en petites grappes roulés sur elles-mêmes avant la floraison et se déployant progressivement.
Les fleurs roses, violacées ou d’un blanc jaunâtre, à corolle tubuleuse d’environ 15mm, s ‘ouvrant en 5 lobes très courts, retroussés, sont réunies en petites grappes roulés sur elles-mêmes avant la floraison et se déployant progressivement.

Les fleurs roses, violacées ou d’un blanc jaunâtre, à corolle tubuleuse d’environ 15mm, s ‘ouvrant en 5 lobes très courts, retroussés, sont réunies en petites grappes roulés sur elles-mêmes avant la floraison et se déployant progressivement.

La consoude contient (racine)

  • De l’allantoïne, des polysaccharides, des mucilages, des tanins, des triterpènes et des alcaloïdes pyrrolizidiniques.

À noter : Les feuilles contiennent également des alcaloïdes, mais en plus faible quantité, les jeunes feuilles en contenant plus que les plus âgées.

Ses propriétés principales sont :

Par voie externe

Cicatrisante, émolliente, antiprurigineuse, anti-inflammatoire (soulage les douleurs articulaires), anti-hémorragique.

Par voie interne

Anti-inflammatoire (soulage les douleurs gastriques), béchique (antitussive), anti-hémorragique.

Ses indications principales sont :

Par voie externe

Entorse, contusions, fractures, hématomes, brûlures, prurit, gerçures, plaies suppurées, ulcères variqueux difficiles à guérir.

Par voie interne

Maux de gorge, hémorragies, toux, ulcères.

La Grande consoude, suite...

On pourra l’employer

  • En gargarismes : infusé concentré de racine, contre les maux de gorge.
  • En cataplasmes de racine fraîche pilée, de macération de racine dans l’eau ou dans l’huile sur les plaies et brûlures (régénère et cicatrise les tissus en surface et en profondeur).
  • En poudre de racine sèche avec de l’argile ou une matière grasse dans les douleurs articulaires, les crevasses, les gerçures.
  • Fraîche: Les nourrices, autrefois, pratiquaient dans la racine fraîche une cavité de la taille d’un dé à coudre et y introduisaient le mamelon gercé.

 

 

La Grande consoude, suite...

Précautions d’emploi

  • La racine et les feuilles de consoude sont hépato-toxiques ; on ne l’utilisera donc pas, à priori, par voie interne ou alors sur de courtes durée. Cette toxicité est due aux alcaloïdes. La pénétration percutanée des alcaloïdes est faible et ne présente pas de risque.
  • Attention avant la floraison, les feuilles de digitale, très toxiques, pourraient être confondues avec celles de la consoude. Au toucher, la digitale est douce alors que la consoude est rêche.
  • Il est important de ne pas la confondre avec la consoude tubéreuse (Symphytum tuberosum), de 20 à 40cm, à fleurs jaune clair, à feuilles à peine prolongées en aile sur la tige, les inférieures plus petites que les supérieures, à racine tubérisée dès le collet. Cette plante ne partage pas les vertus de la grande consoude.
  • Les préparations de consoude, riches en tanins, ne doivent pas être mises en contact avec le fer.
  • Par principe de précaution la consoude est CI chez les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes par manque de données.

Mais surtout, il est important de se rappeler :

Que ce blog n'est pas une incitation à l'automédication. Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir. Les plantes ne sont pas des produits anodins.

En cas de problème, il est indispensable de consulter un médecin ou un pharmacien.

 

La Grande consoude, suite...

Sources 

  • « Le Livre des bonnes herbes » de Pierre Lieutaghi, Éditions Actes Sud.
  • Dictionnaire visuel de botanique de Maurice Reille, Éditions Ulmer.
  • « Stage d’herboristerie pratique d’automne » avec Thierry Thevenin et Cédric Perraudeau à Mercin dans la Creuse du 1er au 4 novembre 2018.
  • Fiches de plantes médicinales de « ELPM » École Lyonnaise de Plantes Médicinales et des savoirs naturels » Lycée horticole de Dardilly.
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Orties, suite...

13 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #"Potions magiques"

énième récolte

énième récolte

Si vous voulez être autonomes,

Voici plus de précisions

Je rentre d'une énième récolte d'orties et cette fois, c'est pesé et dosé.

J'ai utilisé pour la récolte, comme dit précédemment, un sac en tissu genre salon primevère.

je trouve qu'ils sont fort pratiques: une anse autour du coup et le tour est joué.

Donc:

- Un sac bien plein fait environ 420 grammes de parties aériennes feuillées. Au cours du tri, du lavage et de l'extraction, on retire encore des feuilles abimées, des tiges un peu grosses, etc.

- Malgré tout, c'est une belle récolte car j'ai obtenu 400ml de jus. À compter 10ml 3 fois par jour, ça représente une cure de 12 jours environ.

À conserver au frais.

Si vous disposez de bouteilles qui gardent le vide, c'est encore mieux.

On trouve aussi le jus d'orties dans le commerce au prix de 8€ les 200ml.

 

 

400ml de jus frais.

400ml de jus frais.

Mais surtout, il est important de se rappeler:

Que ce blog n'est pas une incitation à l'automédication. Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir. Les plantes ne sont pas des produits anodins.

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Des nouvelles du jardin!

10 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #La vie du jardin

Parcelle ostéo-articulaire

Parcelle ostéo-articulaire

Non!

Non, je n'ai pas abandonné le jardin...

- Je l'ai laissé se remettre de ces visites animales,

- J'ai pris un peu de temps pour souffler et la montagne m'y a aidé.

- J'ai pu me consacrer aux cours que j'avais délaissés cet été à cause de la charge de travail et... quelques jours après avoir rendu quelques devoirs, me voilà de retour.

Toujours la parcelle ostéo-articulaire

Toujours la parcelle ostéo-articulaire

Et, ça fait du bien de retrouver le jardin!

La météo est clémente et c'est fort agréable.

Tout remettre en état va demander beaucoup d'efforts et de temps mais ne dit-on pas que faire et défaire est toujours travailler?

Et,

Je reste positive, cela va également me permettre de modifier quelques petits détails.

 La parcelle ostéo-articulaire est déjà remise en état.

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Conférence

9 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Billets

Conférence

Bonsoir à toutes et tous,

Depuis lundi, vous êtes nombreux à me demander si la conférence prévue vendredi 13 novembre est maintenue.

Hélas, non!

Nouvelles mesures sanitaires obligent.

La conférence a été déprogrammée sur le site de la bibliothèque de Millery mais c'était sans compter les non Millerots...

J'espère que vous voudrez bien nous excuser

Vous serez tenus informés d'une nouvelle date.

 

 

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Il est encore temps de...

9 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Billets

Oeillet d'Inde ou Tagetes patula de son nom latin. Famille des Asteraceae, la même famille que le bleuet.

Oeillet d'Inde ou Tagetes patula de son nom latin. Famille des Asteraceae, la même famille que le bleuet.

Tagetes erecta.

Tagetes erecta.

Au séchoirAu séchoir

Au séchoir

Il est encore temps de les récolter

Les Tagetes sont de belles médicinales, et oui!

On parle bien de l’œillet d'Inde. Vous ne le connaissez peut-être pas comme plante médicinale, mais il a un long historique d’utilisation dans certains pays, sur le continent Américain en particulier.

Si j'en mets dans mes salades, ce n'est pas uniquement pour la déco.

Promis, je vous prépare un bel article sur ces belles fleurs.

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Petit Aloe...

9 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Billets

Aloe vera ou Aloe barbadensis de la famille des Liliaceae

Aloe vera ou Aloe barbadensis de la famille des Liliaceae

Petit Aloe deviendra grand. Cet individu n'est qu'un ado., il n'a pas fini son développement.

Petit Aloe deviendra grand. Cet individu n'est qu'un ado., il n'a pas fini son développement.

Nurserie

Nurserie

Si vous voulez en adopter un...

C'est avec plaisir que je vous l'offre.

Le gel d'Aloe vera a de nombreuses propriétés, autant en interne qu'en externe. Je vous expliquerais comment le récupérer.

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Et pour finir la soirée...

5 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Crusine

Et pour finir la soirée...

Et pour finir la soirée sur une note sympathique...

Mes repas de la journée en images

Bienvenue aux légumes d'automne. C'est beau et c'est bon.

Bienvenue aux légumes d'automne. C'est beau et c'est bon.

Dans cette assiette vous pouvez voir:

-  Au centre, une des dernières tomates du jardin sur laquelle s'est posée une fleur d'oeillet d'Inde.

En partant du bas et en faisant le tour par la gauche:

- Des spaghettis de betterave, de butternut, de courgette, de radis d'hiver, quelques bouquets de chou-fleur violet, de la semoule de topinambour, de la semoule de carotte à l'orientale.

Bien évidemment, tout est cru.

Un filet d'huile d'olive est venu se couler sur le tout, un peu de sel, de poivre de Cayenne et pour terminer, une gousse d'ail hachée;

 

Bienvenue aux fruits. C'est beau et c'est bon.

Bienvenue aux fruits. C'est beau et c'est bon.

Dans ce saladier vous trouverez

Des grains de muscat de Hambourg, une poire William, une pomme, une orange, une banane, un kiwi, un fruit de la passion et des grains de grenade. 

Et je vous assure...

C'est amplement suffisant pour un repas du soir.

Le plein de vitamines, une digestion rapide et un sommeil facilité.

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Chlorophylle...

5 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Chimie verte

Chlorophylle...

Chlorophylle, toujours et encore

Et là, nous ne sommes pas les seules à le dire...

Un article extrait de Plantes & santé

Écrit par Jean-Pierre Giess, publié le 2& octobre 2015

Chlorophylle...
Chlorophylle : le sang des plantes est en vous

 

Il est probable que la première fois que le mot chlorophylle a pénétré votre cerveau, dans votre prime jeunesse, c’était à cause d’un… chewing-gum. Car avant d’être connu comme un produit de supplémentation naturel, le célèbre pigment végétal est depuis longtemps un colorant prisé par l’agro-alimentaire, qui l’a popularisé avec la fameuse confiserie à mâcher.

Chlorophylle, qui es-tu exactement ?

On attribue de nombreuses vertus à la chlorophylle : elle améliorerait la qualité du sang, accélérerait la cicatrisation, faciliterait le transit intestinal, augmenterait les défenses immunitaires, diminuerait l’hypertension, et la liste est encore longue… Mais qui est-elle pour faire l’objet d’autant d’allégations ?

La chlorophylle est ce pigment qui donne leur couleur verte aux plantes et aux algues. Et surtout, elle est cette molécule capable d’absorber la lumière et de la convertir en énergie organique par l’opération non pas du Saint-Esprit, mais de la photosynthèse. Pour mémoire, elle consiste en la transformation suivante : le dioxyde de carbone CO2 de l’atmosphère et l’eau H2O de la plante sont recombinés en glucides et en oxygène.

Ce qui interpelle quand on s’intéresse de plus près à la molécule de chlorophylle, c’est sa similitude avec la molécule d’hémoglobine. Bien que leur formule chimique ne soit pas strictement identique, leur construction est très proche. À la différence près que la molécule de chlorophylle n’intègre pas de protéine et s’articule autour d’un atome de magnesium, au lieu d’un atome de fer pour l’hémoglobine (d’où sa couleur rouge).

Des accointances entre le « sang vert » et le rouge 

Est-ce le fait de la ressemblance entre leurs deux molécules, toujours est-il que chlorophylle et hémoglobine font très bon ménage. Il y aurait même une sorte d’alchimie entre elles. En effet, des études ont montré que la prise de chlorophylle avait une action stimulante sur le sang, améliorant sa qualité et les missions qui lui sont dévolues.

L’administration de chlorophylle, seule ou additionnée de fer, entraîne une élévation de la production d’hémoglobine et de globules rouges chez les anémiés. Des études chez les animaux anémiques traités par la chlorophylle (0,05 g/kg) montrent 70 à 83 % d’augmentation des globules rouges, avec normalisation du taux d’hémoglobine en 10 à 16 jours. Tous les types d’extraits de chlorophylle pure non cuprique ont montré ces effets anti-anémiques. Le fait d’ajouter du fer bio disponible augmente encore la rapidité de cet effet.

Une étude chinoise a également démontré qu’une prise de 120 mg/jour de chlorophylle augmente la production de globules blancs (les leucocytes, très impliqués dans la réponse immunitaire) chez des patients leucopéniques suite à une chimiothérapie ou une radiothérapie.

Un assainissant hors pair

En usage interne
La chlorophylle peut se révéler souveraine pour lutter contre les problèmes d’odeurs, qu’il s’agisse de mauvaise haleine, de transpiration piquante, de relents digestifs ou de selles nauséabondes.  

Dans la nature, la chlorophylle est le moyen de défense principal des plantes contre les moisissures. C’est sans doute pourquoi elle se révèle très efficace pour l’assainissement du tube digestif, de la bouche jusqu’au rectum. Elle est souvent efficace contre le muguet (dans la bouche) et les mycoses vaginales causées par le Candida albicans d’origine digestive.

Une étude sur l’absorption de chlorophylline cuprique a mesuré une élévation significative du cuivre sanguin chez des personnes supplémentées, ce qui semble confirmer que la chlorophylle se disperse aussi dans le sang, et de là dans les autres liquides corporels, où elle exerce ces mêmes dispositions d’assainissement, mais aussi de régénération tissulaire, de cicatrisation et d’oxygénation.

En usage externe
Elle est aussi très utile en usage externe. Elle peut faire un excellent bain de bouche, notamment dans le cas de gingivites. Elle se prête à l’assainissement et à la cicatrisation des plaies « nécrotiques » qui tardent à cicatriser ou sont en état de surinfection, comme celles liées au diabète, aux champignons, à l’eczéma ou au psoriasis.

La chlorophylle protège des produits toxiques

La chlorophylle joue un rôle de chélation sur plusieurs familles de molécules toxiques. Elle est notamment efficace contre le benzopyrène (produit par de nombreux phénomènes de combustion : gaz d’échappement, chauffage au bois, cuisson au gril…), les métaux lourds, les amines hétérocycliques et les hydrocarbures polycycliques (elles aussi produites lors des cuissons d’aliments par la fameuse réaction de Maillard), ainsi que certains déchets métaboliques comme ceux issus de la glycation.

Ce n’est pas tout :

la chlorophylle s’est montrée efficace, sur l’espèce humaine cette fois, pour prévenir la toxicité d’aflatoxines d’origine alimentaire. Celles-ci ont des effets mutagènes et carcinogènes, notamment au niveau du foie. Elles sont produites par deux espèces de champignons Aspergillus que l’on retrouve assez couramment sur les céréales, les fruits à coques, les graines oléagineuses ou certains fruits secs, à la suite d’une contamination au champ, au moment de la récolte ou pendant le stockage.

Un soutien dans le traitement du cancer

Il n’est évidemment pas question de supputer que la chlorophylle peut guérir le cancer. Mais elle peut jouer plusieurs rôles de soutien dans la lutte contre ces maladies. Dans de nombreux cas, on a pu observer que la chlorophylle aide à mieux supporter les chimio, à en limiter les effets secondaires et à récupérer plus rapidement.

Ces aptitudes sont-elles dues au caractère antimutagène de la chlorophylle, à sa capacité à contrebalancer l’acidification tissulaire et à en augmenter l’oxygénation ? Difficile de trouver des études explicitant clairement son mode d’action. En tout cas, les autorités de santé, dont l’OMS, s’accordent maintenant à reconnaître aux légumes verts un rôle préventif vis-à-vis du cancer, auquel la chlorophylle n’est sans doute pas étrangère

Les végétaux, une source à valoriser

Justement, vous y aurez pensé, il y a de la chlorophylle dans tous les végétaux et légumes verts, aussi devrions-nous en absorber suffisamment par notre alimentation. Hélas, ce n’est pas si simple. La chlorophylle de nos salades, brocolis et autres haricots reste en grande partie enfermée dans les parois cellulosiques des chloroplastes, sans que nous puissions en disposer.

Notre système digestif arrive à en valoriser une partie si nous mâchons bien, mais c’est très loin de ce que peut apporter une supplémentation en chlorophylle pure.

Les autres sources de chlorophylle

Le moyen le plus simple de s’assurer d’une bonne supplémentation en chlorophylle consiste évidemment à prendre 2 à 3 gélules quotidiennement, ce qui revient à absorber entre 400 et 750 mg/jour selon les fabricants. Nous avons une sympathie particulière pour la chlorophylle extraite de l’ortie, associée à de la poudre de feuille entière d’ortie, à raison de 200 mg de chaque dans une gélule. L’association des deux (extrait+feuille) présente l’avantage de bénéficier de la signature de la plante entière, et des autres vertus de la feuille d’ortie, comme sa richesse en silice.

Si vous avez l’habitude de prendre de la spiruline ou de la chlorelle, vous avez déjà une supplémentation en chlorophylle puisque ces deux micro-algues en sont très riches, en plus de leurs très nombreux autres avantages.  Il en va de même pour les adeptes du jus d’herbe de blé ou d’orge, qu’il se présente sous forme de poudre ou de liquide.

Enfin, si vous disposez d’un extracteur de jus, vous avez là un excellent outil (à la différence d’un blender ou d’une centrifugeuse) pour extraire vous-même une grande partie de la chlorophylle de tous les végétaux verts que vous pourrez trouver sur les marchés ou dans votre jardin. 

Pour résumer

Il y a sûrement encore beaucoup à apprendre sur ce véritable « or vert » qu’est la chlorophylle, ce à quoi s’emploient quelques équipes de recherche en Allemagne et outre-Atlantique. En attendant, voici les principales indications sur lesquelles des milliers d’utilisateurs de par le monde ont pu constater son efficacité :

  • Mauvaises odeurs corporelles, internes et externes
  • Lésions et ulcères de la peau et des muqueuses
  • Flore intestinale perturbée, à dominante pathogène (Candida albicans)
  • Fermentation intestinale - constipation 
  • Anémie
  • Leucopénie
  • Immunité affaiblie
  • Tendance à l’acidose 

Pour tous ces dysfonctionnements, vous pouvez compter sur l’action régulatrice et stimulante de la chlorophylle. Et même si vous êtes au mieux de votre forme, une petite cure vous donnera encore plus de jus et pourrait bien vous mettre à l’abri des premiers frimas post-rentrée.

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